Déposé à 6h du matin au bord de l'autoroute après une nuit blanche en covoiturage pour venir du Nord, Le Rozier m'a accueilli à bras ouvert lorsque j'ai traversé le pont en titubant, le corps meurtri des 25km parcourus sous 35°C et des 30kg (Ô infâme inexpérience) de mon sac à dos.
Après avoir planté ma tente au camping municipal, j'ai immédiatement décidé de rester sur place le jour suivant, parce qu'il faut pas déconner, les vacances c'est pas fait pour se tuer à la marche.
Le lendemain, les Gorges de la Jonte m'ont offert un endroit idyllique, certes un peu caché mais relativement accessible en suivant le chemin sur la rive sud, puis en descendant les sentiers de chèvres au bout de quelques kilomètres. Ne soyez cependant pas effrayés de la présence d'homo sapiens-sapiens dans leur plus simple appareil.